Suite des évènements …
Après avoir largué les festivaliers, nous (astrid, xav, sim et moi) sommes allés faire un tour pour visiter budapest. Sur la berge du danube, lessivés par le bain.
avec l'impressionnant parlement en fond
On s'est balladés dans Budapest un peu au pif, un peu mous et un peu à la recherche de l'identité de la ville. Comme de juste, on est tombés juste dans le quartier moderne et commerçant, avec les genre de magasins de n'importe où ailleurs, et des boutiques à touristes.
Un petit tour de tram sans billets…
On a fini par aller faire un tour sur la principale colline de budapest, avec une sorte d'immense palais doré et restauré à l'arrache. Son intérêt photographique étant nul, voici plutôt une curieuse église située non loin.
Un coin sympa pour dormir une nuit, avec une super source. Par contre hyper bruyant, une curiosité acoustique qui donne l'impression de dormir à coté de la route.
Re ballade dans budapest, école de musique avec lampions über-kitchs.
Restau pas mal, à base d'hummus et bar sympa.
sim dans budapest
Étrange ?! un cimetière de pneus
Petit détour dans la banlieu atroce de Szeged 3° ville de hongrie…
Florian accuse le coup du festival de budapest
1h30 d'attente devant nous. On à eu tout le temps de décoder le Добродошли на Република Србија (bienvenue en république de serbie) en cyrillique sur les panneaux et même de se faire reprendre sur la prononciation…
belgrade de loin. Découverte de la vrai conduite serbe sur le semblant de rocade : un monde noir, 2 voies, les semi-remorques qui doublent en klaxonnant et qu'on laisse passer en roulant sur la voie d'arret d'urgence, 4 voitures se croisant à la fois, des piétons, des vélos…
Jusque là, la géographie est celle que nous avons traversés en hongrie : plate, à perte de vue, arride. Belgrade est la frontière du relief vraiment dominant dans les ¾ sud du pays : des collines sans fin assez accidentées et plus vertes.
4 heures de route pour les 150 km qui séparent Guca de Belgrade. C'est la plongée dans la serbie profonde: déglinguée, vivante, oscillante entre tiers monde et modernisme. Des bagnoles hyper haut de gamme, des routes et des maison pourries, des arrêts de bus tous plus en vrac les uns que les autres ( j'aurais été seul, j'en aurais fait un reportage photo…). C'est partout le sketche permanent, décousu et bordélique.
Sur les 50 derniers km, le paysage se fait de plus en plus montagneux, la route serpente dans des fonds de vallées sans fins.
On sent bien que cette nationale tortueuse et bondée est une artère du pays. Il y a une grosse circulation hétéroclite. Des petits magasins, bars et restau bordent tout le long de la route.
Arrivée à Čačak, le chef lieu de Guča. Un monde fou nous attend sur la route dans les dernier km pour entrer dans le bled.
Pas de photos de Guča… le climat n'était pas très appareil-photo-phile. Si vous voulez vous faire une idée, regardez bien les films de kusturica et en particulier les scenes de fête… C'est vraiment du délire. Des fanfares se balladent dans les rues et jouent pour ceux qui leur donnent du fric. Des gros riches se montrent, la bière coule à flot, des cochons grillent sur les broches, les nationalistes se balladent avec képis et drapeaux…
L'ambiance est cependant très seraine et très peu violente (rien à voir avec les férias du SW pour le même taux alcoolémie…)
Ici on ne bois que 2 choses: la bière Jelem, sponsor du festival et seule disponible dans la ville et de la Rakija, un fort alcool distillé de prune. On en trouve partout: dans les concerts, des mecs vendent des shoots à 1€, des nanas vendent des tubes à essai douteux dans les rues ou au marché noir à 4€ la bouteille… Seule la première gorgée est difficile, les suivantes passent toutes seules…
À la prochaine note: Serbie suite et fin et monténégro !